la deuxième rencontre des ONG sur le Népal s’est tenue le 4 juillet à paris , organisée par le réseau chercheurs Népal dans les locaux de l’INALCO l’institut des langues orientales. La salle prévue s’est révélée trop petite pour accueillir les échanges entre les différents ethnologues, linguistes, géographes, architectes, cinéastes et bien les différentes ONG intervenant au Népal dont HIMALI représenté par Mr Serge Bastien.L’ambassadeur adjoint a ouvert les débats en rappelant la présence de la France depuis 1949 au Népal et en notant la baisse des moyens depuis 10 ans, limitant ainsi le personnel sur place. L’action diplomatique reste concentrée sur le soutien économique des entreprises françaises (peu nombreuses) , sur la culture française avec l’alliance française dont 1500 étudiants fréquentent les différents cours. Le Népal voit 235 résidents français sur son territoire et reçoit 25000 touristes. Le manque de stabilité politique nuit  au développement économique bien que le Népal ait 7% de croissance .

Des échanges entre les différentes personnalités et ONG ont portés sur l’état du pays et les problèmes de reconstruction. Il ressort, comme lors de la première conférence, qu’il est impossible de reconstruire  500 000 bâtiments en deux ans !! Mais il ressort aussi qu’un problème de compétence reste posé avec un manque de formation et avec la fuite des « forces jeunes » à l’étranger. Il apparait, au delà d’un débat technique sur la reconstruction, que les normes anti sismiques ne seront pas applicables ne serait ce que pour des raisons de cout exorbitant , la population n’ayant pas les moyens de les assumer. L’après midi le débat s’est concentré sur l’amélioration des échanges entre le réseau des chercheurs et les ONG. Leur site web sert pour l’instant de lien concentrateur. Les chercheurs se sont engagés à essayer de répondre aux questions de tous et demande l’aide des ONG dans la limite de leur compétence respective. Il est envisagé de créer un site dédié avec la participation financière de tous. Des journées de formation sur de multiples sujets y compris l’apprentissage du Népali seront présentées à l’internet des associations.

Malgré la faible présence de la diaspora népalaise et du collectif France-Népal, cette journée a été riche d’enseignements, d’échanges et s’est tournée résolument vers l’avenir et le renforcement des liens dans l’intérêt du Népal.